La Bible – 3ème partie

Epreuves, louanges et sagesse

Nous avons conclu les dernières présentations des livres de la Bible par celui d’Esther. C’est le dernier qui soit aussi largement consacré à l’histoire. Cependant, comme nous l’avons vu, même les parties historiques de la Bible contiennent d’utiles assurances de la providence de Dieu pour son peuple, ainsi que des passages révélateurs de son plan pour la rédemption et le rétablissement de l’homme.

Le livre de Job

Le livre suivant est celui de Job. Il contient l’histoire d’un riche patriarche qui était hautement estimé par ses contemporains et grandement béni par Dieu. Au début de l’histoire nous voyons Satan accusant Job devant Dieu, insistant sur le fait que la piété et la loyauté de cet homme riche à l’égard de Dieu était uniquement basée sur l’intérêt, autrement dit, que si ces bénédictions lui étaient enlevées, il maudirait Dieu.

Le récit nous apprend qu’il fut permit à Satan d’essayer de prouver le bien-fondé de son accusation en attirant des calamités sur la tête de Job. Ses troupeaux et sa maison furent détruits et ses enfants furent tués. Il fut atteint d’une maladie incurable et de ce fait sa femme, pensant que Dieu avait détourné sa faveur de son mari, se retourna contre lui. Mais en dépit de tout, Job resta intègre devant Dieu.

Une réponse fut apportée à la question de Satan, dans le but de prouver qu’il est possible de servir Dieu sans récompense, malgré de grandes pertes et une sévère douleur.

Avec la preuve que les accusations de Satan étaient fausses, trois amis de Job vinrent lui rendre visite, Eliphaz, Bildad et Tsophar. Finalement, un quatrième apparut, Elihu. Les trois premiers sont quelquefois désignés comme des ‘consolateurs de Job’, quoiqu’ils ne dirent pas grand chose pour le consoler. Ils firent leur possible, au contraire, pour convaincre le patriarche que les malheurs qui l’accablaient étaient une preuve qu’il avait sans doute commis un grand péché pour lequel il était puni.

Job soutint à ses consolateurs que ce n’était pas vrai. L’éloquence de Job et de ceux qui discutaient avec lui n’a pas leur pendant en littérature pour leur beauté, leur style et l’usage approprié des mots.

Bien que la discussion soit basée sur les épreuves personnelles de Job, elle élargit le thème à la question : pourquoi certaines créatures intelligentes de Dieu ont-elles à souffrir ou pourquoi le mal est-il permis ?

Job refusa d’admettre qu’il était coupable de quelque péché que ce soit. Cependant, ni lui, ni ses amis ne réussirent à trouver une conclusion définitive à la question de savoir pourquoi tant de mal l’accablait.

L’histoire nous apprend que Dieu parla à Job du milieu du tourbillon, et lui mit les faits devant les yeux. Cette partie du livre (les chapitres 38 à 41) est superbe du point de vue style. Dans un langage d’une incomparable grandeur, Dieu réduit Job au silence, lui fait comprendre que même s’il était capable de réfuter les charges de ses accusateurs, il était en fait un pécheur et avait besoin de la grâce de Dieu.

La leçon apprise, Job retrouva la santé et redevint un homme riche. L’un de ses malheurs fut la perte de ses enfants, mais Dieu lui donna une autre famille, et à la fin il fut bien plus riche en tout, bien plus qu’au moment où Satan demanda le privilège de l’éprouver.

Beaucoup d’Etudiants de la Bible voient dans ce récit très intéressant une belle illustration de la permission du mal, étant donné qu’il relate les épreuves de toute la race humaine. Toute l’humanité a souffert à cause du péché, mais par la providence de Dieu, et grâce à l’amour qu’il a montré par le Rédempteur Jésus Christ, tous obtiendront la santé et la vie.

Ceci laisse présager que finalement la race humaine sera dans une position bien plus favorable que nos premiers parents avant qu’ils ne transgressent la loi divine.

Après que Dieu ait parlé à Job et qu’il ait réalisé plus clairement la signification de ses épreuves, Job lui dit « Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t’a vu » (Job 42:5). Ce sera vrai des expériences de la race humaine. Des millions ont entendu parler de Dieu, mais quand ils auront appris par l’expérience du mal, ils ‘verront’, c’est-à-dire qu’ils connaîtront vraiment et apprécieront leur Créateur et leur Dieu d’amour. Ceci, nous dit la Bible, se passera à la fin du règne de 1000 ans de Christ.

Même à travers ses grandes souffrances, Job exprima une confiance entière en son Dieu, et en faisant cela il nous donna une des plus sublimes expressions de confiance que l’on peut trouver dans la Bible. Il dit concernant Dieu : « Mais il connaît la voie que je suis ; il m’éprouve, je sortirai comme de l’or. » (Job 23:10)

A une étape de son épreuve, Job quoique faisant toujours confiance en Dieu, s’étonna, se demandant si vivre en des circonstances aussi pénibles était réellement digne d’être vécu, aussi demanda-t-il à Dieu de le laisser mourir. Par la providence de Dieu, Job utilisa à cette occasion le langage qui lui avait servi à révéler l’état de la mort. Il pria « Oh ! si tu voulais me cacher dans le shéol, me tenir caché jusqu’à ce que ta colère se détourne. » (Job 1:13)

Le mot hébreu pour ‘tombeau’ est ici shéol. C’est le seul mot hébreu dans l’Ancien Testament qui est traduit par ‘enfer’. L’usage que Job en fait prouve que le juste va dans l’enfer de la Bible à sa mort, aussi bien que le pécheur. C’est simplement l’état de mort duquel le Seigneur a promis une résurrection.

Job plaçait sa foi dans la résurrection, disant : « Tous les jours de ma détresse, j’attendrais jusqu’à ce que mon état vînt à changer : Tu appellerais, et moi je te répondrais ; ton désir serait tourné vers l’œuvre de tes mains. » (versets 14,15)

Le livre des Psaumes

Immédiatement après vient le livre des Psaumes, dont la plus grande partie a été écrite par le roi David. Il est quelquefois appelé le livre des Cantiques de la Bible. Beaucoup de ces psaumes ont été mis en musique et utilisés dans le service de l’ancien temple. En fait, certains des psaumes sont toujours utilisés dans les services religieux judaïques, ainsi que dans les églises chrétiennes.

A cause de la nature ses écrits, David est généralement considéré comme un psalmiste, quoique ce titre ne lui soit appliqué qu’une seule fois dans la Bible. Les écrits de David sont fréquemment cités dans le Nouveau Testament, et là il est décrit comme un prophète. Ces deux titres, psalmiste et prophète, correspondent bien aux deux caractéristiques du livre des Psaumes, car beaucoup des ces psaumes sont poésie et louange par nature, tandis que d’autres contiennent quelques-unes des extraordinaires prophéties de la Parole de Dieu.

Le deuxième psaume contient une prophétie parlant de Jésus étant déjà roi de la terre.

Le psaume 8 se réfère à la création originelle de l’homme à l’image de Dieu, étant roi de la terre. Il prophétise une ‘visite’ de la terre par un messager du ciel. Le Nouveau Testament s’y réfère et identifie Jésus comme le visiteur et explique que le dessein de cette visite est le rétablissement de la domination originelle de l’homme (versets 3-8).

Le 16ème psaume est une prophétie concernant les souffrances, la mort et la résurrection de Jésus. La prophétie personnifie Jésus et, exprimant son espoir de résurrection, écrit : « Car tu n’abandonneras pas mon âme au shéol, tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption. » (verset 10). D’autres traductions utilisent le terme ‘enfer’ ou ‘tombe’ pour ‘shéol’. Cette prophétie montre que Jésus est descendu au tombeau à sa mort.

Le Psaume 23 est le beau psaume du berger dans lequel David, berger dans son enfance, utilise son expérience des brebis pour écrire une description à la fois belle et rassurante de la providence de Dieu pour son peuple. « L’Eternel est mon berger; je ne manquerai de rien », écrit David. Puis il énumère les besoins du peuple de Dieu comme un berger connaît les besoins de ses brebis et exprime sa confiance que Dieu suppléera à ces besoins.

Le psaume 46 est une autre prophétie de notre temps, combinée avec la promesse de la présence de Dieu à son peuple de prendre soin de lui en ce temps de détresse et de danger dans le monde. « Dieu est notre refuge et notre force », écrit le prophète, une aide très actuelle dans le danger. Par conséquent nous ne devons pas avoir peur, « même si la terre est transportée de sa place, même si les montagnes sont jetées au milieu de la mer » (versets 1,2). Le mot ‘terre’ est utilisé ici pour symboliser un ordre social, ou dépeint en réalité une civilisation.

Le psaume 72 est une merveilleuse prophétie du royaume de Christ et des riches bénédictions de paix et de sécurité qu’il apportera à toutes les nations. Concernant Jésus, le nouveau roi de la terre, David écrit dans ce psaume : « Oui, tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront. Car il délivrera le pauvre qui crie à lui, et l’affligé qui n’a pas de secours » (versets 11,12).

Le psaume 91 est un chant d’assurance que Dieu prendra soin de son peuple sans considération de la force et de la fourberie des ennemis qui peuvent chercher à lui nuire. Ce psaume est décrit dans un beau langage symbolique, les premiers versets disant : « Celui qui habite dans la demeure secrète du Très haut logera à l’ombre du Tout-Puissant. J’ai dit de l’Éternel : Il est ma confiance et mon lieu fort ; il est mon Dieu, je me confierai en lui » (versets 1,2).

Le psaume 96 est l’un des remerciements à Dieu pour l’établissement de la justice et du jugement de la terre par l’intermédiaire du royaume de Dieu. Dans ce psaume nous avons l’une des nombreuses assurances qui nous sont données dans la Bible que le futur jour du jugement du monde n’est pas le jour du jugement dernier, mais de réjouissance et de délivrance. Les deux derniers versets de ce psaume disent : « Que les champs se réjouissent, et tout ce qui est en eux ! Alors tous les arbres de la forêt chanteront de joie devant l’Éternel ; car il vient, car il vient pour juger la terre : il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité ».

Le psaume d’ouverture de ce livre dit : « Bienheureux l’homme qui ne marche pas dans le conseil des méchants, et ne se tient pas dans le chemin des pécheurs, et ne s’assied pas au siège des moqueurs, mais qui a son plaisir en la loi de l’Éternel, et médite dans sa loi jour et nuit ! » (Psaume 1:1-2)

Ce thème est réitéré de différentes manières à travers le livre et se trouve associé aux chants de louange pour la merveilleuse manière dont Dieu bénit ceux qui font leurs délices de sa loi.

Le livre entier résonne de reconnaissance et de louange à Dieu, se terminant en un grand alléluia en crescendo : « Louez Dieu dans son saint lieu ! Louez-le dans le firmament de sa force ! Louez-le pour ses actes puissants ! Louez-le pour l’étendue de sa grandeur ! Louez-le avec le son retentissant de la trompette ! Louez-le avec le luth et la harpe ! Louez-le avec le tambourin et la danse ! Louez-le avec des instruments à cordes et le chalumeau ! Louezle avec les cymbales sonores ! Louez-le avec les cymbales retentissantes ! Que tout ce qui respire loue l’Eternel ! Louez l’Eternel ! ».

Les Proverbes

Le livre suivant de l’Ancien Testament est celui des Proverbes. La plus grande partie de ce livre fut écrite par le roi Salomon. On attribue à Salomon la possession d’une grande sagesse reçue dans son jeune âge comme une faveur spéciale de Dieu, en réponse à sa demande personnelle. Cette sagesse est montrée tout au long des Proverbes.

Il n’y a pas de thème spécial tout au long du livre, à moins que ce ne soit la sagesse d’obéir à la loi de Dieu et le fait de vivre une vie juste, honorable et pacifique. Plusieurs des Proverbes insistent sur l’importance de la sagesse, déclarant qu’elle est bien plus précieuse que l’or ou les richesses. Peut-être que la meilleure conception du contenu et du style du livre peut être exprimée à travers quelques citations :

« Le sage écoutera, et croîtra en science, et l’intelligent acquerra du sens pour comprendre un proverbe et une allégorie, les paroles des sages et leurs énigmes » (Proverbes 1:5)

« Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence » (Proverbes 2:6)

« Que la bonté et la vérité ne t’abandonnent pas ; lie-les à ton cou, écris-les sur la tablette de ton cœur » (Proverbes 3:3)

« Confie-toi de tout ton cœur à l’Eternel, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ; dans toutes tes voies connais-le, et il dirigera tes sentiers » (Proverbes 3:5-6)

« Voici le commencement de la sagesse : Acquiers la sagesse, et avec tout ce que tu possèdes acquiers l’intelligence » (Proverbes 4:7)

« Il y a six choses que hait l’Eternel, et même sept qu’il a en horreur ; les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères » (Proverbes 6:16-19)

« Le juste ne chancellera jamais, mais les méchants n’habiteront pas le pays » (Proverbes 10:30)

« Tel, qui donne libéralement, devient plus riche ; et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir » (Proverbes 11:24)

« Les lèvres fausses sont en horreur à l’Eternel, mais ceux qui agissent avec vérité lui sont agréables » (Proverbes 12:22)

« Une réponse douce calme la fureur, mais une parole dure excite la colère » (Proverbes 15:1)

« Mieux vaut peu, avec la crainte de l’Eternel, qu’un grand trésor, avec le trouble » (Proverbes 15:16)

« Combien acquérir la sagesse vaut mieux que l’or ! Combien acquérir l’intelligence est préférable à l’argent ! » (Proverbes 16:16)

« L’insensé même, quand il se tait, passe pour sage ; celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent » (Proverbes 17:28)

« Toutes les voies de l’homme sont droites à ses yeux ; mais celui qui pèse les cœurs, c’est l’Eternel » (Proverbes 21:2)

« La réputation est préférable à de grandes richesses, et la grâce vaut mieux que l’argent et que l’or » (Proverbes 22:1)

« Si ton ennemi a faim, donne-lui du pain à manger ; s’il a soif, donne-lui de l’eau à boire » (Proverbes 25:21)

« Faute de bois, le feu s’éteint ; et quand il n’y a point de rapporteur, la querelle s’apaise » (Proverbes 26:20)

« La crainte des hommes tend un piège, mais celui qui se confie en l’Eternel est protégé » (Proverbes 29:25)

Le chapitre 30 fut écrit par ‘Agur, fils de Jaké’ et le chapitre 31 (le dernier du livre) par le ‘roi Lemuel’. Agur est un sage hébreu inconnu ; l’identité de Lemuel n’est pas certaine non plus ; mais les deux sont généralement considérés comme des auteurs inspirés de Dieu.

L’Ecclésiaste — Le prédicateur

Ecclésiaste veut dire ‘prédicateur’ et ce titre fut probablement donné à ce livre de l’Ancien Testament à cause de son verset d’introduction « Paroles de L’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem ».

Mais David n’avait eu qu’un seul fils régnant en tant que roi de Jérusalem, à savoir Salomon. Quoique le nom de Salomon ne soit pas mentionné dans ce livre, il en est de toute évidence l’auteur.

Pendant son règne, Salomon devint très riche, et s’entoura de grande pompe et de gloire. Dieu l’avait béni en lui donnant une grande sagesse, mais il fut bien moins sage dans sa propre vie.

Il écrivit beaucoup à ce sujet dans le livre de L’Ecclésiaste, pour dire que pendant ses dernières années il se rendit compte de la folie de ses voies, aussi il chercha à mettre en garde les autres pour qu’ils ne suivent pas son mauvais exemple.

Ce livre rappelle qu’en dépit des richesses, plaisirs, honneurs et gloire, la vie est vaine sans Dieu. Salomon avait appris cela et écrivit : « Car, s’il y a des vanités dans la multitude des songes, il y en a aussi dans beaucoup de paroles ; c’est pourquoi, crains Dieu. » (Ecclésiaste 5:6)

Le dernier chapitre commence par une recommandation pour les jeunes : « Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s’approchent où tu diras : Je n’y prends point de plaisir. » (Ecclésiaste 12:1)

Suit une description symbolique de la vieillesse approchante qui vient et finalement de la mort, dont Salomon écrivit : « Avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. » (Ecclésiaste 12:7)

Le mot ‘esprit’ dans ce texte traduit un mot hébreu qui signifie simplement souffle de vie. Dans la description de la mort faite par Salomon, il nous apprend que chaque partie de l’homme, son corps et son souffle, retournent à leur condition originelle, qui laisse celui qui meurt exactement comme avant sa naissance.

En plus de son thème général du regret pour la mauvaise voie qu’il avait prise, Salomon fournit des informations valables concernant la terre et l’état de l’homme. Au chapitre 1, verset 4 il déclare que « la terre subsiste toujours ».

Ceci est en plein accord avec le plan de Dieu, tel que révélé tout au long de sa Parole, pour rétablir la race humaine à la vie pour toujours sur la terre. Cela réfute la théorie traditionnelle venue du fond des âges des ténèbres, disant que la terre sera finalement détruite par le feu lors de la seconde venue de Christ.

Salomon dut avoir entendu parler de cette théorie, même à son époque, disant que l’homme ne mourrait pas, mais que lorsqu’il semble mourir, il est plutôt transporté dans une sphère spirituelle, arguant sur le fait que l’homme a un ‘esprit’ qui est immortel et ne peut pas mourir, car il écrit au chapitre 3, versets 19-21 : « Car le sort des fils de l’homme et celui de la bête sont pour eux un même sort ; comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle ; car tout est vanité. Tout va dans un même lieu ; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière. Qui sait si le souffle des fils de l’homme monte en haut, et si le souffle de la bête descend en bas dans la terre ? »

Au chapitre 9, verset 10, Salomon nous fournit une définition concise du mot hébreu shéol, qui est le seul mot de l’Ancien Testament traduit par ‘enfer’. Le même mot, cependant, est traduit ailleurs par ‘tombe’, mais la signification est la même. Dans son emploi du mot shéol, Salomon note : « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. »

Au temps de Salomon tout écrit était fait à la main, sur des rouleaux de parchemins, une procédure compliquée. Il était tout aussi difficile et laborieux de lire ces rouleaux, ce qui fait que ‘le prédicateur’ conclut son ‘livre’ par un sommaire de ses pensées, en disant : « Du reste, mon fils, tire instruction de ces choses; on ne finirait pas, si l’on voulait faire un grand nombre de livres, et beaucoup d’étude est une fatigue pour le corps. Ecoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » (Ecclésiaste 12:12-14)

Le Cantique des Cantiques

Ce livre est le dernier des écrits de Salomon dans l’Ancien Testament. Le livre tout entier peut être considéré comme un drame. Certains pensent qu’il s’agit de l’histoire de l’amour de Salomon et de son mariage avec, soit la fille de Pharaon, soit une femme israélite, la ‘Sulamite’ (Cantiques 7:1)

Nous pensons qu’il s’agit plutôt d’une image générale initiée par le Seigneur, représentant l’amour de Christ pour son église, qui devient à la fin son ‘épouse’. Ayant cette pensée à l’esprit, comme l’adoration de l’Eglise est belle quand elle dit concernant Christ : « Mon bien-aimé se distingue entre dix mille » et que « toute sa personne est pleine de charme » (Cantiques 5:10,16)

&


Association des Etudiants de la Bible